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La MDPH...

Publié le par Sophie Assimans

La MDPH...

En préparant mon dossier, pour ma convocation à la MDPH, je me suis rendue compte que mes deux IRM cérébrales avaient disparues.

Depuis ma dernière hospitalisation à Toulouse, ayant scanné tous les comptes rendus écrits, je n’avais pas vérifié la totalité des clichés… Peu d’importance, puisqu’elles sont "normales"…

Le médecin qui m’a reçu n’a pas pu statuer sur mon orientation professionnelle ni sur la Prestation de Compensation du Handicap que le cap emploi m’avait conseillé pour obtenir une aide dans le transport vers une activité salariée.

Après un entretien avec l’assistante sociale et la personne qui a initié mon dossier, j’apprends que mon CV a attiré l’attention du directeur qui pensait que je postulais comme infirmière… C’est plaisant de voir que mon cursus intéresse mais tout ceci reste sans suite…

Un médecin rééducateur va donc se déplacer chez moi avec une assistante sociale pour évaluer mon mode de vie.

Chris et mon Kiné semblent d’accord sur le fait que je ne puisse pas tenir un poste de 7h00 par jour. Un emploi à mi-temps ne nous suffirait pas pour vivre avec les traites de la maison. Cette maison qui telle qu’elle est conçue me permet pourtant de gérer ma perte d’autonomie.

Chacun convient que seul le « télétravail » et la vidéoconférence me permettrait d’assumer une activité. Je pourrai ainsi gérer mes activités en fonction de mes douleurs, de ma fatigue, en travaillant de jour ou de nuit selon ce que mon corps me permet. Mais un tel poste existe-t-il pour moi ?

Il ne semble plus que le travail se compte en quantité ou qualité de travail fourni mais plutôt en heure de présence sur un poste. C’est peut -être un peu là l’escalade de notre société ?

Le patron ne fait plus confiance a ses employés et le salarié se sentant exploité, « spolié » se comporte uniquement en « objectif de rentabilité » pour obtenir des primes. Chacun essaie de faire son travail, pas plus, car c’est le patron qui s’en met plein les poches… éludant le fait que notre avenir est étroitement lié à celui de l’entreprise. Nous n’avons plus la « valeur » du travail qu’avaient nos ainés.

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