Sourire...
Depuis quelques mois, je ne peux écrire à loisir. Depuis que mes céphalées se sont installées, le temps passé devant mon écran d'ordinateur est réduit... Pourtant, j'aime jouer avec photos comme avec les mots mais mes yeux ne semblent plus accepter les artifices de la lumière... Ainsi, je continue à observer ce qui m'entoure, avec recul, détachement... Peu à peu, je n'ai plus "besoin" de montrer ce que je vois, comment je le vois... Je n'ai plus "besoin" de me "justifier"...
J'affectionne les longues discussions de notre Trio, "Les feux de camps" comme on aime 😊 les appeler…
J'affectionne les silences où mon esprit se détache des tracas du quotidien...
Aujourd'hui, je sais que ce n'est pas de l'indifférence mais simplement de la pleine conscience...
Se nourrir de chaque évènement positif, y puiser sa force, son énergie…
Accepter et laisser passer ce qui déplait car tout est éphémère...
Je souris des longs débats qui alimentent les réseaux sociaux, j'y participe parfois...
Autrefois, j'aurai défendu "bec et ongle" une idée, des valeurs... mais rien ne passe en force... Bien sûr 😊, c'est un travail permanent de se préserver des "parasitages" quotidiens...
L'humeur, largement influencée par les conditions météorologiques, le poids des douleurs…
Une pensée négative qui hante l'esprit…
Une lassitude, une maladresse qui agace…
Un angle de meuble qui ne s'est pas écarté...
Un électroménager qui ne veut pas fonctionner...
Les gens qui non seulement croulent sous leurs problèmes, mais répercutent leurs frustrations en postillonnant leur agressivité autour d'eux…
Les jaloux, les éternels insatisfaits, les égos démesurés…
La liste est longue de tout ce qui peut gâcher une journée !!!
Pourtant, il ne tient qu'à soi de ne pas en rajouter…
Difficile parfois de positiver ,c'est vrai…
J'arbore alors l'ombrelle de la relativité…
Je peux sentir le froid qui voudrait m'engourdir,
Je peux sentir l'humidité qui voudrait m'alourdir,
Je peux sentir la bourrasque qui voudrait m'emporter dans le tourbillon de la morosité…
Je ne lutte plus, désormais ancrée dans la vie, je laisse passer la tornade.
J'observe l'instant déplaisant et le met dans la cage des désagréments du moment…
C'est aujourd'hui ainsi que je peux sourire à la vie !!!