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Le "3008"...

Publié le par Sophie Assimans

Le "3008"...
Le "3008"...
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Le "3008"...
Le "3008"...

Voilà 2 mois que nous avons eu la visite à la maison du commercial local de Peugeot. Courtois mais amusés, nous l'avons accueilli et écouté...

Nous avons acheté en 2009, le "3008" qui inaugurait ses premières sorties  d'usine.

C'est la vente du véhicule neuf de mon beau-père défunt qui nous a permis d'envisager l'achat de cette voiture neuve et haut de gamme. La remise professionnelle du véhicule neuf s'élevait à 16%.

 Les essais avaient été probants, tant dans le confort de l'habitacle, de la conduite que dans l'espace du coffre qui pouvait recevoir le fauteuil roulant.

 La livraison s'était faite avec plus d'un mois de retard. Notre banquier sur Lourdes, avait brillé par son incompétence et son laxisme pour le financement . Le commercial nous avait vendu une assurance de crédit qui me mettait en situation illégale avec mes problèmes de santé... Mais une fois, les aléas passés et réglés, nous avons pu profiter de la qualité du véhicule. La boite automatique m'a permis de conduire sur de courts trajets quand mon corps me l'autorisait. Les fauteuils chauffants en cuir apaisaient mes douleurs de passager sur les longues distances.

La conduite "tête haute", les commandes au  volant assuraient une conduite souple, sécurisée et sans stress à mon chauffeur préféré.

En 2011, nous avons voulu renouveler l'opération afin de "préserver " cette qualité de "patrimoine automobile".

Nous souhaitions le même "3008", de couleur différente. Nous nous étions laissé influencé par le commercial qui vantait l'aspect  "classieux" du véhicule en noir... Mais nous habitons à la campagne et les paysans ne sont pas respectueux de l'état de nos routes...

L'arrogance du commercial de cette époque nous a marqué. Visiblement, nous ne l'intéressions pas. Il nous a fait une proposition aberrante, comme pour se débarrasser de nous. Le véhicule avait peu roulé, ne présentait aucun impact mais il nous enlevait les 16% de remise que nous avait fait son prédécesseur sur la reprise. Le taux de financement déjà élevé à l'époque avait flambé.

La concurrence, malgré des propositions de reprise intéressantes,  ne nous offrait pas les mêmes prestations sur un autre véhicule.

Nous nous étions résignés à ce que notre 3008 nous accompagne jusqu'à sa fin.

Conscients des frais d'entretiens qui allaient s'engageaient dans le temps,

Conscients que nous ne pourrions plus, à l'avenir, acheter ce type de véhicule beaucoup trop onéreux,

nous nous raisonnions sur le fait que le crédit fini au bout de 5 ans, n'amputerait plus notre budget mensuel.

C'est ainsi que nous nous sommes amusés à écouter ce jeune commercial !!!

Avec notre franchise habituelle, il a entendu toute notre histoire...

Malgré cela, il nous a demandé de lui permettre de faire son travail, de lui laisser étudier une proposition pour nous...

Nous avons apprécié qu'en dépit de toutes les entraves qu'il avait entendues, il souhaite relever le défi.

C'était clair pour nous, il ne pourrait pas nous faire une proposition intéressante, le véhicule approche les 5 ans...

Mais quand, de nos jours, on rencontre quelqu'un motivé, qui veut faire son travail, un minimum de respect s'impose.

Bien sûr, c'est un vendeur de voiture !!! La méfiance s'impose par culture ou expérience...

Une semaine plus tard, il est revenu avec ses propositions en main...

Il aurait  voulu, nous montrer  le véhicule "relooké" mais il avait été livré. Peu nous importait l'apparence extérieure. Nous n'avons jamais trouvé "joli" la coupe du véhicule. Quand on est dans un véhicule, ce qui nous importe, c'est l'intérieur. On se moque de ce que voient ou pensent les autres, notre confort demeure essentiel.

Il avait étudié l'option diesel ou essence et aujourd'hui, avec les malus, l'option diesel demeurait plus intéressante.

La remise professionnelle atteignait 22%. La reprise du véhicule était légèrement en-dessous de l'argus pour prendre en compte quelques frais de "rafraîchissement" du véhicule.

Etonnement, le logiciel de calcul de financement avait "planté" et il n'avait eu le temps que de noter sommairement une mensualité hors assurance. Ceci dit, la mensualité demeurait 20 euros inférieure à celle que nous payons actuellement pour un véhicule vieux de 5 ans. Nous sommes restés sereins, tout en posant nos questions.

La livraison pouvait se faire fin août, en sachant, bien sûr", que les délais s'allongent chaque semaine !!!

Son "côté commercial" surgissait par moment pour s'enfouir très vite face à notre stoïcisme. Nous n'attendions rien de lui, nous n'étions pas en demande, nous n'avions pas le projet de changer de véhicule...

Je lui ai pourtant posé les questions pertinentes :

- L'offre était-elle ferme ?

-L'offre était-elle conditionnée ou liée au crédit ?

Tout semblait clair mais il m'a tout de même dit que si nous trouvions un crédit plus intéressant, il fallait le contacter pour voir s'il pouvait s'aligner ou trouver mieux.

Il a bien fait son travail, il est parti sans savoir ce qu'il en était de notre décision, nous le tiendrions au courant.

La proposition était intéressante mais cette approximation de financement non aboutie.

J'avais gardé en mémoire une conversation, 3 ans auparavant, avec notre nouvelle banquière locale concernant des offres de crédit.

Un échange de mails, pour une fois rapide avec la banque, a permis de faire basculer la situation...

Christophe pouvait obtenir un financement du véhicule avec assurance qui permettait de diminuer nos mensualités de 70 euros. La discussion familiale pouvait débuter !!!

Bien sûr, nous avions prévus d'être soulagés prochainement par un crédit qui se terminait. Mais notre véhicule avait 5 ans, les pneus à changer, les contrôles techniques fréquents, sans compter les frais et réparations de l'usure,  du temps... Nous avions la possibilité de nous assurer un peu de répit en repartant avec un véhicule neuf qui consommait encore moins, une couleur moins salissante et sous garantie...

Le commercial n'a pu, bien évidemment,  s'aligner sur le financement. Le plus long a été d'obtenir un rendez-vous avec la banquière pour monter le dossier.

Le 12 juin 2014, Christophe signait le bon de commande de la voiture avec une livraison prévue pour fin août.

Le 1er août, le commercial nous informait, avant son départ en vacances, que l'immatriculation du véhicule était partie en préfecture, la livraison ne saurait tarder...

La carte grise ne s'est pas faite attendre mais il nous a fallu intervenir pour la livraison de notre voiture.

Nous avons des doutes quant à la "transparence"  de la concession.

Peut-être est-ce confortable de garder un véhicule neuf , toutes options en démonstration avant de le livrer au client ?

La livraison était prévue fin août, le client n'aurait pas été impacté !

Les difficultés à joindre la responsable des livraisons et son discours final,  nous laissent quelques interrogations.

Après quelques coups de fil opportuns, c'est finalement notre garagiste local qui, sur son premier jour de congés, nous a livré hier notre nouveau 3008.

Après un tour rapide du véhicule, nous avons pu constater  trois impacts sur le cuir de l'accoudoir arrière de la voiture. Nos interrogations seraient-elles fondées ? Nous ne sommes pas convaincus qu'en sortie d'usine, de tels impacts soient passés inaperçus ? Comment le véhicule a-t-il été préparé par la concession ?

Bien sûr, les porte-clés et la housse pour la carte grise sont inexistants. Un détail direz-vous ?

Nous ne nous arrêteront pas à cela. Notre nouveau véhicule est là, finalement, nous le trouvons "plutôt  joli".

Pour l'accoudoir, le constat est fait,  il nous faudra sans doute attendre le retour de vacances du commercial.

Une petite histoire de vie pour remarquer que le professionnalisme  est propre à chaque individu mais que l'image d'une enseigne peut être facilement ternie par "un ver dans la pomme"...

 

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